SUJET : Guyane : Entre savane et forêt

Super Marine ! Je n'avais pas encore vu tes photos, elles sont splendides !
C'était de chouettes sorties, j'en garde un super souvenir, j'espère que l'on aura l'occasion d'en faire une autre avant que l'on reparte.

Je tenterai de poster mes photos mais c'est pas gagné !

C'est superbe ce fil

Les "ajouts floraux" sont, à mon gout, les bienvenus. Je suis un fan d'orchidées et de broméliacées que j'essaye d'acclimater dans ma véranda.

Et puis, les marais de Kaw me rappellent de très très vieux souvenirs.

Merci Marine

Merci à tous pour vos messages, mais attendez de voir ce que nous prépare Jonathan !
Pascal, contente que les photos de flore te parlent ! Avec Jonathan et sa maman, nous sommes allés nous promener sur le sentier de la roche Favard qui longe les marais de Kaw, mais je n'ai pu trouver personne pour nous y emmener. Déçue pour nous.

Genial ces derniers ajouts! J'espere que Jonathan realise le guide de choix qu'il a pu avoir en ta personne!! Les dendrobates sont toujours aussi

Merci Nico,
en fait, c'est Jonathan qui m'a servi de guide la dernière fois que l'on s'est vus. La veille il m'envoie une photo en me disant : tu la connais celle-là ? Il venait de trouver une orchidée que pour ma part je n'avais jamais vue en fleur dans la nature. Du coup, le lendemain, on est partis en Zodiac sur la crique où il avait rencontré le 1er pied, et on en a même trouvé un second pied, on a fait nos photos et on est repartis avec la marée descendante. Une super occasion ! d'autant que la floraison est prévue en période de pluie (mais là, au-dessus de l'eau, l'hygrométrie devait leur paraître suffisante pour un départ de floraison). Donc vraiment une double chance.
Je ne mets pas de photo pour l'instant car je ne voudrais pas "déflorer" - c'est le cas de le dire ! - la rencontre en question, et aussi parce qu'on n'a pas eu l'opportunité de photographier d'animaux sur cette sortie.
En tout cas voilà, je suis infiniment redevable à Jonathan qu'il ait trouvé un moment pour m'y conduire !

Le tapis de Bécasseaux empalmés (et non empalés, sadique de correcteur automatique) est impressionnant. Et les différentes toujours aussi mignonnes.
Comme Pascal, j'apprécie les ajouts floraux. Mais j'attendrai avec ma coutumière patience (...) l'ajout de cette mystérieuse orchidée au moment opportun et tempestif (pourquoi intempestif serait-il si injustement privé d'antonyme ?).

Merci Bernard pour ton commentaire
Bien, j'avais dit que j'attendrais Jonathan, j'avais dit que j'attendrais d'avoir de l'animalier, mais, le chikungunya continuant de me paralyser en partie les deux chevilles, je vais tout de même poster les dernières trouvailles. Rien d'animalier, hélas, tout en hors-sujet, mais, peut-être l'incartade passera-t-elle une fois de plus (je sais les membres de Wilipi magnanimes ! ), d'autant qu'il s'agit d'un journal de bord (nuance ténue mais tout de même). Donc, avec mes plates excuses :
Les Pirates ont beaucoup de choses à régler avant leur départ imminent vers les Antilles, mais Jonathan prend tout de même le temps de m'emmener voir l'orchidée sur le bon créneau : à marée haute pour être sûr de glisser au-dessus des troncs immergés placés en travers du cours d'eau, et juste pour l'étale, histoire d'avoir un peu de temps pour les prises de vue, et d'être à hauteur suffisante de l'orchidée épiphyte pour les cadrages. Non ne repartirons qu'au bout d'une heure trente, et nous aurons finalement trouvé deux pieds en fleur (tout début de floraison d'ailleurs car elles attendent habituellement les pluies).
Le coin, hélas vide de tout peuplement animal, hormis les crabes de palétuviers :




Et la très belle Prosthechea cochleata (souvent surnommée orchidée coquillage tant son labelle curieusement orienté vers le haut rappelle une coquille de bivalve).

A ce moment-là, je sors le reflex, le tenant à grand peine au-dessus de moi (le chikungunya ayant décidé de récidiver).





Je ne cesse de me plaindre de la rareté de la faune, mais les Pirates ont dû se ranger à mon avis. Je crois qu'ils sont repartis un peu déçus de la pauvreté des sorties, il faut dire aussi que la saison sèche n'est pas la plus propice pour les rencontres.

Après le départ des Pirates, je décide de m'intéresser à des roches gravées que je n'ai encore jamais pris la peine de découvrir.
Je me rends donc sur le site de la roche Pavé où deux représentations anthropomorphes mâtinées de lézard ou de grenouille souffrent des injures du climat, mais encore plus sûrement de la bêtise humaine.



Découvertes au début du 18ème siècle, elles seraient a priori précolombiennes, mais sans certitude. Le climat guyanais dégrade à une telle vitesse qu'il est difficile de dater les pétroglyphes.

Mais le pétroglyphe que je recherche entre tous est le serpent de Pascaud. Je ne le trouverai pas ce jour-là, mais grâce aux indications d'un herpéto, je retourne sur les lieux et repère enfin son emplacement. Malheureusement, je suis partie précipitamment, oubliant d'emporter mon flash externe et/ ou une lampe de poche qui m'auraient permis d'orienter la lumière de sorte à faire "apparaître" sur les clichés l'empreinte de patte de félin creusée à côté du serpent. Ce sera pour une prochaine fois.

Merci pour tous ces magnifiques ajouts. Très belle vitrine naturaliste pour la Guyane. Superbe.

Je veux bien encore du hors-sujet comme ça
Merci Marine et courage, cette cochonnerie va bien finir par céder

Toujours aussi agréable à suivre

Tu as bien raison de divaguer, c'est pour notre plus grand plaisir

Tu as bien fait de ne pas m'attendre Marine !
Je ne pouvais pas poster de toute façon, mais j'ai une super connexion en ce moment, je vais essayer d'avancer un peu dans mon carnet.
Elles sont magnifiques tes photos ! Et ces gravures sont très belles aussi, elles sont bien mieux contrastées que celles que l'on avait fait ensemble en allant à Kaw.

Catherine écrit: Je veux bien encore du hors-sujet comme ça
Merci Marine et courage, cette cochonnerie va bien finir par céder

Pas mieux ! Enfin, de mon côté, parce que j'espère que du tien, Marine, cela s'améliore !

Bises

Bernard

PS : Jonathan, c'est quand tu veux(/tu peux)...